Mis à part certains sites qui, en été, deviennent très touristiques, et ceci surtout entre le 15 juillet et 15 août, le taux moyen d’occupation des chambres n’est jamais au maximum. En d’autres termes, vous ne risquez pas de dormir à la belle étoile sauf si vous le souhaitez, ce qui peut d’ailleurs être un beau projet. A côté des hôtels classiques, vous y trouverez des airbnb, très répandus en Grèce, pour tous les prix et les standings. Avant l’arrivée récente des airbnb, c’était les chambres d’hôte, que l’on appelait « domatia », désignés souvent par le terme anglais « rooms to rent ». Ce type d’hébergement « chez l’habitant » était très prisé par certains, pour le climat de sympathie et d’hospitalité crétoise qu’il générait, étant donnée la présence physique des hôtes. C’était souvent spartiate, mais propre et bon marché. En basse saison, on pouvait même discuter le prix sans offenser le propriétaire. Aujourd’hui tout ceci est remplacé par les airbnb, qui, étant donnée l’épidémie récente, offrent l’avantage d’éviter le contact physique quotidien avec une autre tribu.

En général, tous les logements airbnb, à partir du moment où ils sont sur la plateforme, sont habilités et déclarés. Ils sont inspectés par les autorités touristiques et les prix sont publics et affichés. Par ailleurs il faut signaler que la plupart de petits hôtels ou airbnb ne sont pas chauffés. Vous me direz c’est normal dans un pays au climat tempéré comme la Crète. Seulement le problème peut se poser en début de saison, au mois d’avril notamment ou parfois les nuits sont frisquettes! Prévoyez un petit pull et rapprochez les corps … Par ailleurs, en Crète il y a une quinzaine de campings et trois auberges de jeunesse, à Héraklion, Rethymnon et Plakias.

(Rédacteur: Nikos Papadogeorgakis / Degeorges Nicolas):